Hé oui… N’est pas Jules qui l’on croit…


* * *

Extraits : 

« Immense, la mer chuchotait à ses oreilles une douce chanson qui parlait de liberté. Des vagues tourbillonnaient au loin en valses incessantes dans un bouillon d’écume. Rengaine sans âge, sac et ressac, qui franchissait les modes et les siècles, les époques belles ou moins belles, sans perdre une once de sa fraîcheur, de son mystère ni de sa force.

Immense, l’horizon azuré repoussait les limites, poussait sa ligne dans une courbe vertigineuse.

Là, tout au bout du bout, le globe dansait sur lui-même dans une ronde sans fin.

Léa s’arrêta, face à la mer. Puis lentement, le visage tendu vers un autre horizon autrement plus vertigineux où les nuages jouaient encore à imposer leur gris dominant, elle leva la main pour détacher ses cheveux et secoua la tête pour les libérer.

Son esprit se vidait peu à peu de son stress, de ses élucubrations, de ses calculs cervicaux aiguisés par un despote intérieur, celui d’un esprit tendu vers un but créé de toutes pièces par un statut social qui exigeait du rendement, encore du rendement.

D’accord, il pleuvait. D’accord, elle était trempée.

Et après ?

Après, justement, la question ne se posait plus.

Car elle avait la réponse.« 

Editions Henry, Collection La vie comme elle va

ISBN 978-2-917698-21-1

Couverture souple 150 pages


Aux Presses de la Cité, UGE Poche

dans une Collection dirigée par Lorraine Lévy,

La Collection Romanesque


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